Comment ne pas décrocher au cours de son cursus universitaire ?

Depuis l’autonomie des universités, plusieurs institutions sont en difficultés financières.
La situation financière des universités sera lourde de conséquences dans l’attribution des postes d’enseignants chercheurs que ce soit dans le cadre d’un remplacement pour départs en retraite ou lors de la création d’un poste.
De plus, la situation financière des facultés est également aggravée par le nombre croissant de bacheliers fréquentant ces établissements. Effectivement, de nombreux bacheliers choisissent volontairement la faculté pour suivre une formation dans l’enseignement supérieur. Mais, un nombre important d’étudiants se replient sur un cursus universitaire lorsque leur choix initial a été refusé. C’est ce que certains professeurs dénoncent comme étant une orientation de secours.
De ce fait, ces derniers constatent que la plupart de ses étudiants manquent de motivation pour suivre leur formation.
Ainsi, chaque année, les observateurs constatent qu’un étudiant sur quatre décroche durant la première année universitaire. Que peut-on faire pour limiter le nombre d’abandons en enseignement supérieur ?
Pour réussir une licence, quelle que soit la filière choisie, il faut être motivé et prêt à suivre ce type de formation. Il est donc important de ne plus choisir l’université comme une orientation de la dernière chance. Cela implique que les conseillers d’orientation en classe de terminale proposent aux lycéens en fonction de leurs souhaits professionnels à venir des cursus adaptés en premier choix, mais également, en second choix pour leur orientation post bac. De plus, ces derniers doivent jouer la transparence auprès des lycéens afin de ne pas aller les orienter vers des filières qui sont actuellement saturées.
Cela passe également par la revalorisation de certaines filières et de certains cursus d’enseignement.
Effectivement, actuellement, les filières débouchant sur des métiers dont le salaire est moins important ne sont pas proposées aux étudiants au moment de leur orientation. C’est également le cas pour certaines formations effectuées dans le cadre d’un apprentissage.
D’autres observateurs proposent de motiver les étudiants dans leurs études universitaires en augmentant les frais d’inscription.
Avec l’augmentation des charges pour les étudiants, les observateurs espèrent motiver les jeunes à s’investir dans leurs études puisqu’ils auront payé des frais non négligeables. De plus, cette augmentation d’apports financiers permettrait aux universités d’avoir de nouvelles ressources.
Les conclusions des différents observateurs montrent également que pour motiver l’étudiant à poursuivre son cursus universitaire, il faut que les universités changent leur façon d’enseigner. Ainsi, à l’heure des tablettes numériques, est-il nécessaire d’avoir de nos jours des cours en amphithéâtre ?
Comme chacun le sait, ce mode d’enseignement pédagogique est souvent peu efficace, car de nombreux paramètres nuisent à la qualité de ce dernier. C’est le cas, entre autres, des téléphones portables sonnant sans cesse, du bruit incessant qui empêche de suivre attentivement le cours magistral du professeur.
En se basant sur le modèle d’autres pays, les observateurs pensent qu’il serait intéressant que les enseignants-chercheurs libèrent du temps pour le consacrer à des heures de relationnel avec leurs étudiants.
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