Structure de la langue allemande

L’allemand est, tout comme l’anglais, une langue germanique issue de la grande famille des langues indo-européennes.
Il n’est donc pas étonnant de remarquer certains rapprochements entre ces deux langues. La langue allemande est aussi considérée comme une langue moderne et a subi plusieurs réformes (dont certaines récentes), notamment au niveau de l’orthographe en 1998.
L’orthographe
L’allemand utilise les 26 lettres de l’alphabet latin (le même que pour la francaise) pour l’écriture. A cela s’ajoute trois nouvelles voyelles surmontées d’un Umlaut (sorte de tréma), ce qui donne a (ae), o (oe), et u (ue), ainsi qu’un symbole graphique spécial, le s (ess-tset).
– Note*
Généralement, les correspondances suivantes peuvent être acceptée si on ne possède pas un clavier allemand doté de la possibilité de faire des Umblauts:
– a = ae
– o = oe
– u = ue
– s = ss
Prononciation
La prononciation ressemble un peu à celle de la langue anglaise. On y retrouve notamment le «h- aspiré ainsi que le son «ng».
Les lettres a, b, d, f, i, k, l, m, n, o, p, ph, q, r, t et x sont prononcées de la même facon en francais et en allemand. On retrouve aussi le son [k] formé par les lettres «c- et «h- (comme dans «écho»). Pour ce qui est du «g», il ne correspond qu’au son obtenu dans les mots comme «gateau- et ne forme jamais le son proche du «j- comme c’est le cas en francais, notamment dans le mot «genou». Le «u- correspond au «ou- francais et la lettre «s- placée en début de mot et suivi d’une consonne se prononcera comme le son formé par le «ch- (comme dans «chapeau»). Quant au «v», il se prononce comme un «f- francais et le «w- représente en fait le son «v». Pour ce qui est du «z», il peut à la fois correspondre au son [ts], [tz], [ds] ou encore au son [dz], tout dépendemment des cas.
– Note*
Evidemment, il existe des particularités selon la possition des lettres dans un mot, et la prononciation peut changer selon les autres lettres avec lesquelles elles sont en relation immédiate. C’est le cas du «e- qui, suivant la lettre «i», fait rallonger cette dernière, et du «s- qui, suivant une voyelle, se prononce «z».
– L’accent tonique
Pour ce qui est de l’accent tonique, celui-ci est habituellement placé sur la première syllabe des mots, ce qui est à l’opposée de la francaise qui a tendance a placer cette accentuation à la finale des mots. De plus, cet accent est particulièrement important en allemand afin de différencier deux mots s’écrivant de la même facon mais n’ayant pas la même signification. Il faut aussi prendre bien soin de ne pas mélanger les voyelles longues et les voyelles courtes, car cet élément sert aussi de différenciation entre deux mots d’apparence semblable, mais signifiant deux choses totalement différentes.
– Ex. 1:
– ubersetzen = traduire
– ubersetzen = traverser un fleuve, aller sur l’autre rive
– Ex. 2:
– Ass: un as
– Aass: un salaud
La grammaire
La langue allemande possède trois genres, soit le masculin, le féminin et le neutre, deux genres (singulier et pluriel) ainsi que quatre cas de déclinaisons, soit le nominatif, le génitif, le datif et l’accusatif. Les cas de déclinaisons servent à distinguer les fonctions des groupes du nom dans les phrases (sujet, objet, complément d’attribution ou complément du nom). De plus, une particularité de la langue allemande est de placer les éléments importants soit en début ou en fin de phrase. Un même phrase peut donc être écrite de plusieurs facons différentes selon l’élément que l’on désire mettre en valeur.
Une autre particularité de la langue allemande est de placé côte à côte des mots, donnant alors l’impression qu’il s’agit en fait d’un seul mot. Par exemple, on trouvera «sommerurlaub- («vacances d’été»), «mittelgebirgsschwelle- («la région de moyenne montagne allemande», et plusieurs autres. Ces agglutinations sont même appelés «bandwurmer- («vers solitaires») par les Allemands et servent notamment à la création de nouveaux mots.
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