
frisquette:
Pour commencer j' aimerai d'abdord vous présenter mes profondes desolation pour cet inconvenient.
Comme
vous l'avez si bien montionné, votre fils etait placé , au moment des faits delictieux, sous la surveillance de son titullaire juridique suite à une decision judicaire; de ce fait il incombe à ce dernier de repondre des dèlit commis par le mineur sous surveillance judiciare.
Pour ce faire, vous devez mettre en evidence la responsabilité des parents du faits de leurs enfants prévu à l'article 1384 et suivants du code civil.
En effet, pour engagé cette responsabilité, il faut 3 conditions:
- La minorité de l'enfant
"La responsabilité parentale ne joue que pour les mineurs. Si l'enfant est émancipé, la responsabilité ne s'applique pas",
en l'espece si votre enfant n était pas, au moment des fait, emancipé, cette condition est remplie.
- Le lien de filiation et l'autorité parentale
"En principe la filiation crée l'autorité parentale. Toutefois, les parents qui auraient perdu leur autorité parentale ne se verraient pas responsable des dommages de leurs enfants. En cas de divorce, les deux parents gardent cette autorité, néanmoins le juge peut la retirer à l'un d'eux",
en l'espece, l'autorité parentale n'est pas mise en cause, ce qui par consequent confirme la responsabilité du parent en garde de l'enfant.
- La cohabitation de l'enfant avec ses parents
"Cette exigence de cohabitation provient de la présomption de faute des parents. Cela suppose donc que l'enfant vive avec eux. Lorsque la cohabitation cesse, la responsabilité cesse.
L'arrêt SAMDA de la 2e Chambre civile de la Cour de cassation en date du 19 février 1997, va opérer un revirement de jurisprudence sur la condition de cohabitation. En l'espèce, un mineur avait dérobé une voiture et l'avait endommagée ; le propriétaire avait assigné en réparation la mère, titulaire de la garde de l'enfant depuis le divorce, et le père qui, au moment des faits, exerçait un droit de visite. L'arrêt attaqué avait mis la mère hors de cause : il est censuré car « l'exercice du droit de visite et d'hébergement ne fait pas cesser la cohabitation du mineur avec celui des parents qui exerce le droit de garde ». Désormais, la résidence habituelle de l'enfant est considérée au domicile des parents ou de l'un d'entre eux",
en l'espece, le mineur se trouvait, au moment des faits, au domicile de son père( le titulleur jiridique et ayant la garde alternée de l'enfant).
Cependant, il vous reste à prouver que l'enfant se trouvait, au moment de ces faits délictieux, au domicil de son père.
Par contre le fait de savoir ou non la survennance de se actes ne rentrent pas en jeux, j'aimerai juste vous affirmer que vous n'avez commis aucun manquement à votre obligation de surveillance.
J'ignore si cette reponse vous sera d'une aide importante, mais c'etait personnellement un plaisir pour moi de vous faire part de mes connaissance et que particullièrement je ne tolère guère les parents qui decline leur responsabilité pour masqué leur irresponsabilité.
Nanyane